Pour compléter : parmi les 3 unités qui fondent le système international : mètre (longueur), kilogramme (masse), seconde (temps), le kg est le seul à se définir encore en référence à un artéfact humain : le cylindre de platine iridié du Bureau international des poids et mesures situé au Pavillon de Breteuil à Sèvres, dans le Parc de Saint-Cloud (où il jouit d'un statut extraterritorial)
Mais c'est un sursis : le but est bien de se référer in fine à un objet ou à un phénomène naturel. Parmi les projets de nouvelle définition de la masse, il y a la balance de Watt et la confection d'une sphère de silicium suffisamment précise pour que la reproductibilité soit meilleurs que pour le cylindre de Pt-Ir.
Si c'est la balance de Watt, la définition du kg pourrait devenir ceci :
Le kilogramme est la masse qui subirait une accélération de précisément 2 x 10
-7 m/s² lorsqu'elle est soumise à la force par mètre entre deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire négligeable, placés à une distance de un mètre l'un de l'autre dans le vide, et à travers desquels passe un courant électrique constant d’exactement 6,241 509 629 152 65 x 10
18 charges élémentaires par seconde.
Mais il me semble que le projet de sphère de Si est plus avancé...
Pour en revenir à la question initiale, il faut bien s'entendre : cela reste des unité de
taille humaine. La taille d'un mètre ou l'écart entre deux degré sur l'échelle Kelvin est totalement liée à l'homme, et il n'est pas question de changer cela.
Si on parle d'unité dont la taille est naturelle, alors on les choisit de telle sorte que les constantes principales de la physique (G,h,c) soient égale à 1 dans le système d'unité. Ce sont les
unités naturelles ou unités de Planck :
Les unités de Planck sont un système d'unités de mesure, en référence à Max Planck, système qui est une définition préliminaire d’unités naturelles. Le système est uniquement défini à l’aide des constantes physiques fondamentales qui suivent, et est « naturel » au sens où les valeurs de ces constantes deviennent 1 lorsqu’elles sont exprimées dans ce système. Totalement inutilisables dans la vie courante, mais courantes en physique théorique, car évitant de se coltiner des grands nombres.
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